Macron, l’antithèse du gaullisme

Par Pierre Duriot

Source : R.P.F. (Rassemblement du peuple français)

l est assez étonnant de voir Macron au Mont Valérien pour la célébration de l’appel du 18 juin par le Général De Gaulle. S’il est de bon ton de se prétendre gaulliste quand on est un chef d’État français, il y a les paroles et les actes. Et en matière de paroles, on est servi avec Macron qui, sans la moindre vergogne, fait l’exact contraire de ce qu’il raconte. Ainsi, il est l’antithèse du gaullisme.

Il arrive à faire passer des lois contre l’avis du peuple, reste en place, malgré une impopularité record, là où le général partait avec une courte majorité de mécontents. Le général avait mis en place la retraite par répartition, il la liquide. De Gaulle était l’artisan des grands projets technologiques et des collaborations entre pays souverains, Macron décrète le projet technologique, la voiture électrique, vend nos entreprises de pointe à la découpe, remet nos grands projets à l’Allemagne.

De Gaulle voulait garantir nos indépendances, alimentaires, énergétiques, scientifiques, Macron vend nos terres agricoles, ruine les paysans, liquide EDF, vend notre approvisionnement énergétique à des marchands de moulins à vent qui ne marchent pas, s’en remet à l’électronique étrangère, vend nos données de santé aux USA, nous demande de faire des économies de courant, d’eau, de gaz, de tout, au nom d’une idéologie écologique mortifère qui prône le retour à l’âge de pierre.

De Gaulle était l’homme des réseaux, d’eau, d’autoroutes, d’aéroports, ferroviaire, éducatifs. Macron donne nos autoroutes, nos régies des eaux à des actionnaires, liquide la propriété de nos aéroports, de nos infrastructures. Il noie l’école d’excellence sous un flot de propagande arc-en-ciel, remplace les maths et le français par de la sexualité, donne les examens à tout le monde et fait entrer en ligne de compte l’origine sociale et la provenance, en lieu et place du travail et du mérite. Affame la recherche, perd ses meilleurs diplômés qui partent à l’étranger.

De Gaulle garantissait notre souveraineté par la maîtrise des frontières, la sortie du commandement intégré de l’OTAN et une forte présence diplomatique. Macron confie la sécurité de notre principale frontière, les aéroports, à des sociétés privées, nous explique que la France doit être le seul pays du monde à ne pouvoir expulser les délinquants, suit Biden comme un toutou, dans une guerre de mafieux qui ne nous regarde pas, vend nos secrets industriels de défense, nous prive de nos capacités à construire nos outils de défense, liquide notre corps diplomatique, se contorsionne ridiculement devant l’Algérie, les Comores, ou les pays d’Afrique noire.

De Gaulle voulait introduire le concept de « participation » dans les entreprises, Macron fabrique des livreurs Uber à vélo, paupérise les classes moyennes, liquide les PME, ment sur les chiffres de l’emploi et du chômage. De Gaulle favorisait l’accession à la propriété, Macron s’apprête à supprimer la possibilité d’acquérir son logement par son travail, et de le transmettre à ses enfants.

De Gaulle gérait en père de famille, présentait des budgets équilibrés, Macron enfle la dette, laisse filer l’inflation, gaspille nos impôts, dans des dons à l’Ukraine, l’accueil de pique-assiettes violents, les projets fantoches en Afrique, les cadeaux inutiles aux trusts internationaux.

De Gaulle fêtait dignement, en couple discret, les événements de la nation, Macron s’affiche avec des You-tubers incultes, des travelos, des rappeurs haineux, des repris de justice. De Gaulle allait à la rencontre des Français, se faisait acclamer par des foules immenses, Macron se barricade derrière un cordon de forces de l’ordre, fait vider les Champs-Elysées, se fait huer lors des matches de foot et de rugby.

Il n’y a pas l’ombre du début d’un commencement d’une quelconque compatibilité entre ces deux chefs d’Etats, éloignés d’un peu plus d’un demi-siècle. Le premier nous aura amené la prospérité et le rayonnement national, l’autre, la ruine et le ridicule. Ce président-là, au Mont Valérien c’est tordre le bras à l’histoire et salir la mémoire du pays. Nos parlementaires doivent en finir, de cette période, la plus noire pour le pays depuis 1939.

Pierre Duriot : porte parole du RPF

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