Le terrible discours du chancelier allemand Scholz

Source : Nicolas Dupont-Aignan

e me trouve dans la cour d’honneur de l’Assemblée nationale, c’est par là que nos piteux ministres entrent pour les séances. Nous (députés) allons reprendre le débat sur le pavoisement de nos mairies obligatoire par le drapeau européen, c’est-à-dire que les députés [macronistes] mettent sur un pied d’égalité le drapeau tricolore, qui est dans la Constitution, l’article 2, qui représente la nation et qui est fait du sang des Français, et le drapeau européen d’une organisation autoritaire non démocratique qui a été rejetée par une majorité de Français lors du référendum de 2005. Le vote de ce soir sera serré, vous pourrez le regarder sur la chaîne parlementaire ou sur le site de l’Assemblée nationale.

Ils veulent nous imposer ce drapeau européen comme symbole politique d’un transfert de pouvoir vers l’Union européenne, vers madame von der Leyen, et vers l’Allemagne.

Ils veulent nous imposer ce drapeau européen comme symbole politique d’un transfert de pouvoir vers l’Union européenne et vers l’Allemagne.

Hier il s’est produit un événement incroyable, dont les medias français n’ont pas parlé, c’est le discours du chancelier Scholz pour la Journée de l’Europe au Parlement européen. Qu’a-t-il proposé ? Que veut-il ? Il n’a pas parlé du « couple franco-allemand ». Ca ne compte pas pour lui. Il a parlé de l’élargissement de l’Union européenne aux Balkans, des Etats mafieux pour certains ; à l’Ukraine, avec une concurrence déloyale terrible [de l’agriculture, des travailleurs à bas salaire].

Le chancelier Scholz a parlé de l’élargissement de l’Union européenne aux Balkans, des Etats mafieux pour certains ; à l’Ukraine, avec une concurrence déloyale terrible.

Il a parlé de la fin de l’unanimité pour décider, à 27, pour la politique étrangère et la défense. Cela veut dire que la France pourrait être entraînée dans un conflit qui n’est pas le sien. Le président de la République française mène une politique folle en Ukraine. On pourrait avoir un Dominique de Villepin ou un Nicolas Dupont-Aignan qui défendent les intérêts de la France. Mais avec ce que veut le chancelier Scholz, la France serait prisonnière de l’OTAN, prisonnière de l’Union européenne. C’est ce que veulent les Allemands.

Il a parlé de la fin de l’unanimité pour décider, à 27, pour la politique étrangère et la défense. Cela veut dire que la France pourrait être entraînée dans un conflit qui n’est pas le sien.

Il a aussi proposé une concurrence déloyale. Il veut la signature de l’accord avec le Mercosur, l’Amérique latine, qui aura pour conséquence beaucoup d’importations de viande bovine qui ne respecte pas nos normes environnementales [et sanitaires]. Il veut multiplier les accords de libre échange, comme le veulent tous les Allemands. Ce sera la ruine de notre industrie et de notre agriculture – avec des conséquences catastrophiques pour la planète.

Les Allemands veulent multiplier les accords de libre échange avec le Mercosur etc.

Il veut aussi plus de pouvoir pour son amie madame von der Leyen, allemande comme lui, pour sanctionner les Etats qui, soit-disant, ne respecteraient pas le droit. Ils ont essayé de le faire avec la Hongrie, la Pologne.

Vous le voyez, se met en place un piège. Toujours plus de pouvoir pour l’Union européenne, toujours moins de libertés pour la France, toujours plus de libre échange, toujours plus de ruine pour nos agriculteurs, toujours plus d’obéissance, car le dernier point dans le discours de monsieur Scholz, c’est bien évidemment l’Alliance Atlantique. C’est-à-dire que ce n’est pas une Union européenne pour l’Europe, pour les peuples d’Europe, c’est le vassal des Etats-Unis d’Amérique.

Ce n’est pas une Union européenne pour l’Europe, pour les peuples d’Europe, c’est le vassal des Etats-Unis d’Amérique.

Le Chancelier Scholz veut aussi l’adoption d’un pacte migratoire pour organiser la submersion migratoire.

Et là vous avez l’Europe qui se dessine, l’Europe que veut la Commission de Bruxelles, l’Europe que veut l’Allemagne, c’est-à-dire la disparition de la France et, pire encore, la disparition de l’Europe. Car ils ne veulent pas une Europe européenne. Ils veulent une Europe à direction allemande qui tue notre pays, notre exception, nos valeurs.

C’est pourquoi je vais me battre dans l’hémicycle pour que l’on empêche à tout prix ce drapeau européen qui est le drapeau d’un système autoritaire, non démocratique, de flotter sur nos édifices.

● Discours de Nicolas Dupont-Aignan, député (DLF), à l’Assemblée nationale sur le drapeau tricolore Twitter

● Discours de Jean-Philippe Tanguy, député (RN) à l’Assemblée nationale sur le drapeau tricolore Twitter

Mise à jour

le 11/05/2023

La loi sur le drapeau de l’Union européenne devant les mairies de plus de 1500 habitants a été votée par l’Assemblée nationale par 130 voix pour, 109 voix contre.

● Commentaire de Nicolas Dupont-Aignan

Source : Nicolas Dupont-Aignan Twitter

La proposition de loi macroniste avait été rejetée en Commission des lois car tous les députés hostiles étaient présents. Dans l’hémicycle malheureusement les avocats du drapeau européen se sont davantage mobilisés que les défenseurs du drapeau français ! Quel gâchis !

● Commentaire de Maxime Tandonnet

Source : Maxime Tandonnet Twitter

Les petits drapeaux étoilés partout pour couvrir la désintégration européenne, l’Angleterre sortie, l’Allemagne qui fait n’importe quoi (nucléaire) [fermeture des trois dernières centrales nucléaires allemandes, au moment où les Américains, les Chinois entre autres construisent de nouvelles centrales] la guerre France Italie sur l’immigration, Pologne Hongrie en rupture etc.